La nuit a été calme et après un copieux petit déjeuner nous partons à 9h00. Il pleut ce qui nous oblige à enfiler nos vêtements de pluie. Nous reprenons notre marche à travers la forêt de Chaux jusqu'à ARC EN SENANS où nous arrivons à 13h15.
Nous allons de suite déjeuner au restaurant qui se trouve jute en face de la saline royale en prenant un menu du jour à 15 euros.
Nous allons ensuite jeter un coup d'oeil à travers les grilles sur la cour et les bâtiments extérieurs de la saline. La météo annonce de fortes pluies venant de l'ouest en soirée, nous ne devons pas nous attarder via une visite car nous ne voulons pas arriver trop tard au camping.
Après avoir longé une route très fréquentée pendant 2 kms, nous prenons à travers champs et vignes un chemin très agréable. Nous obliquons ensuite sur un chemin très empierré nommé "le chemin des gabelous". Afin de ne pas mourir idiot voici un court résumé de l'historique de ce chemin que nous empruntons :
"Au moyen-âge, le sel était déjà extrait de façon industrielle pour le compte de riche propriètaire terriens, parfois de communautés religieuses. Il était taxé, et les routes surveillées car vol et contrebande s'organisèreny au fil du temps. Il fallait tellement de combustible pour chauffer l'eau et récuperer le sel de la saumure que le bois finit par manquer aux environs de Salins.
Au lieu de le transporter, on décida d"amener l'eau salée par un saumoduc vers la forêt de Chaux, où la saline royale d'Arc et Senans fut batie en 1775. Le saumoduc était composé de tuyaux d'abord en bois puis en acier. Tout au long du parcours de 17 kms qui sépare Salins les Bains où était extrait la saumure (injection d'eau par forage dans du sel se trouvant sous terre) à Arc et Senans des contrebandiers perçaient les tuyaux pour en récupérer la saumure donc le sel. Les gabelous (du nom de l'impôt nommée la Gabelle) avait la charge de surveiller les canalisations et de faire la chasse à ces contrebandiers. Pour ce faire, un chemin empierré de 17 kms sépare les deux villes".
C'est celui-là même sur lequel nous randonnons.
La montée et la descente de ce chemin sont rendues très glissantes par la pluie. Nous arrivons à Port Lesney où nous allons directement à l'épicerie du village pour acheter les denrées du dîner de ce soir et de notre déjeuner de demain. Puis nous allons au camping des Radeliers où nous avons réservé un bungalow.
Douche et lessive. Puis, c'est le déluge annoncé : il pleut des cordes. Nous prenons nos bières bien abrités sous le toit de la terrasse en regardant la pluie tombée.
Au menu de ce soir des pâtes (idem pour demain midi) avec du comté et des compotes en dessert.
Bon accueil au camping. Appréciation sur le bungalow : Bien avec grande terrasse abritée. Prix de la location 40 euros.
Seul bémol les cloches de l'église située à côté du camping qui sonnent toutes les demi-heures et qui ont gêné Serge pour dormir. Moi, avec les boules quiès je n'ai rien entendu !